Il a été instituteur dans une école primaire, après avoir fait des études de lettres modernes mais n'a pas toujours été enseignant. "J'ai moi aussi été élève : "bavard remuant" disent mes carnets de notes à l'école primaire.. "rêveur ou chahuteur" disent mes bulletins du lycée. Ca commençait plutôt mal ! A l'âge de 7 ans je suis tombé dans un bouillon de ces vermicelles noirs qu'on appelle des livres. J'ai attrapé la "lecturite", la maladie du lecteur qui bouquine à toute heure, et au bout de dix mille pages j'étais presque devenu sage."<BR><BR>A "force de lire et faire lire" à ses élèves, il finit par écrire à son tour et dit-il "derrière chaque livre que j'écris, il y a un livre que j'ai aimé enfant".<BR>Son premier roman "Samani, l'Indien solitaire", publié en 1988, a pour décor la vie d'un petit Indien. Ce n'est pas par hasard. En effet Michel Piquemal se passionne depuis des années pour les civilisations indiennes. Tout petit déjà, il jouait au Peau-Rouge dans les bois de pins, se fabriquant son arc et ses flèches caché dans un abri de branchages.<BR>Devenu grand il a troqué son arc contre un porte-plume mais n'en continue pas moins à se passionner pour les Indiens, leur mode de vie, leurs coutumes et leur sagesse. (...)